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         Dan tian supérieur

        Le Dan Tian supérieur est lié au concept du Shen,  conscience organisatrice d’essence céleste s’exprimant dans l’ensemble des fonctions de l’organisme lui permettant de communiquer et d’être en constante adaptation avec ce qui l’entoure. Le Dan Tian supérieur associé à la tête donc au ciel est en étroite relation avec le cœur, car le cœur coordonne et contrôle le psychisme, il est responsable de la cohérence de la personnalité et s’exprime dans les aspects les plus diverses de l’intelligence, particulièrement dans la capacité à faire face à certaine situation et à trouver les bonnes solutions de manière  à s’adapter correctement aux éléments extérieur.  

        La tête pour les taoïstes se trouve être l’océan du Jing et de la moelle, que l’on peut rapprocher symboliquement au lac céleste, il est dit qu’à l’intérieur de ce lac il y a un palais de cristal qui se trouve relié au monde des étoiles, il est en quelque sorte le réceptacle de la lumière spirituelle céleste.

        Le lac céleste et le palais de cristal se trouvent au centre et en contre bas de la montagne Kun Lun représenté par 9 sommets. Le palais englobe la région de l’hypophyse, l’épiphyse, l’hypothalamus, et le thalamus.

         Lors de la pratique supérieure du travail alchimique quand le ciel et la terre sont enfin en communion et que la gauche et la droite se rassemble il se forme au niveau du palais de cristal selon la tradition un élixir de longue vie absorbé du monde céleste (représenté par l’étoile polaire, et la grande ourse) conditionné et polarisé par l’ouverture du troisième œil  (glande pinéale). Cet élixir de longue vie ou liqueur de jade, a la réputation de s’écouler vers le palais de la mâchoire supérieure appelé aussi le réceptacle céleste (XuanJi) puis vers la langue et la salive. Une fois avalé il aurait le pouvoir de régénérer l’organisme.

        Il est intéressant de remarquer que lorsqu’on observe la région du palais de cristal au centre du cerveau, en coupe et par image numérique on distingue très nettement que cette partie qui est en quelque sorte le bouton d’extension de la colonne vertébrale ressemble à la tête d’un cobra dont la glande pinéale se trouve être au centre et à l’arrière de celui-ci (voire glande pinéale sur Wikipedia). http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Pineal_gland.gif

         Le palais de cristal est aussi appelé << Ming-Tang>>, il représente le palais au centre du monde où réside l’empereur, et est aussi appelé << la maison des calendriers>>, il est en fait le temple de la lumière à l’intérieur duquel se trouverait 9 pièces qui sont associées au carré magique chinois donné à l’Empereur Yü sur le dos d’une tortue.  Le pourtour de Ming-Tang est pourvu de 12 ouvertures, 3 pour chaque côté du carré, ce qui nous met en relation avec les 12 signes du zodiaque et le voyage du soleil dans ce cycle. Il est dit que l’empereur opérait une sorte de circonvolution dans le sens solaire à travers les palais du Temple céleste puis revenait se positionner au centre de celui-ci ; le centre bien sur représente le point d’équilibre (l’axe terre ciel) là ou plus aucune contrainte n’est manifestée. (Voire, la grande triade de René Guénon)

          Le Palais de cristal pourrait correspondre à la Jérusalem céleste telle qu’elle est décrite dans l’apocalypse avec ses 12 portes et sa position centrale au centre du monde rénové de ses déséquilibres. Cela nous ramène immanquablement à la voie du milieu, voie centrale dressée comme un I majuscule puis comme un point lorsque tout est en équilibre, et qui disparait certainement à la finalité du cycle.

     


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             Tao tê king

    Atteindre la suprême vacuité

    Maintenir la quiétude

    Contemple le retour des choses au repos après leur agitation

    Car après avoir fleuri la fleur retourne à ses racines

    Retour à la racine à comme nom quiétude

    Quiétude à comme nom destin

    Destin à comme nom immuable

    Connaître l’immuable est l’illumination

    Ne pas  connaître l’immuable est être aveugle et malheureux

    Qui connait l’immuable embrasse tout, connait tout

    Qui connait le tout, sera juste

    Etant juste, sera royal

    Etant royale, sera céleste

    Etant céleste ne fera qu’un avec la voie

    Echappe au péril en persistant toute ta vie dans la voie

     

     

     

      


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    Qui se dresse sur la pointe des pieds ne garde pas longtemps sa taille.

    Avec des enjambées trop grandes,on ne marche pas si loin.

    A s'exhiber, la réputation se perd.

    A s'imposer, on diminue l'autorité.

    A se vanter, on tue son propre mérite.

    Qui estime ses succès, cesse de se développer.

     

    Pour qui est le principe, toutes ces manières sont des rots.

    Elles sont à l'esprit ce qu'une indigestion est à l'estomac.

    Quiconque entre dans la voie du non-agir se dispense de faire ainsi.

     

        La preuve que la voie du non-agir se manifeste vraiment, c'est que l'individu n'est plus sollicité

    par les positions " narcissiques " à prendre vis-à-vis du monde extérieur. c'est le corpus de la psychanalyse qui a le mieux situer le narcissisme inconscient, source de blessures multiples.

        Quand l'individu ne souffre plus de se valoriser lui-même, qu'il ne cherche plus "à se pousser" en avant, il n'a plus besoin de l'aval, de l'approbation d'autrui pour se percevoir et s'apprécier lui-même.

        C'est le vrai signe que la plongée en soi-même a eu lieu, et libéré l'esprit cultivé de ses projections permanentes pour se faire valoir. Une fois que le narcissisme primaire à été décomposé, l'image soi-même par rapport aux autres n'est plus sans cesse projetée en avant pour plaire, séduire, convaincre, s'imposer, se justifier, se faire valoir, se disculper.

        C'est le dépassement du mimétisme grégaire, nourri par les institutions, qui joue sur les envies de prestige, le désir des honneurs, pour attirer les intelligences moyennes dans leurs circuits d'intrigues, de gratifications, de privilèges et de rivalités. Il n'y a rien là-dedans de conforme à la voie, et elle ne peut se révéler tout en continuant d'exciter les désirs mondains, le prosélytisme superficiel, la démagogie.

       C'est une des caractéristiques essentielles du développement de la Culture que de mettre en lice les individus pour s'enrichir, intriguer, gouverner. Le plus habile à la parole peut l'emporter, sans se soucier réellement du bien du peuple. Le plus habile à s'enrichire, car son souffle vital se polarise sur l'argent et les moyens de l'obtenir, peut parvenir à une place privilégiée, tout en se moquant de  l'économie de son pays, et sans redistribuer les richesses en donnant du travail à tous. Le bénéfice excessif nuit à l'intérêt collectif et sert la volonté individuelle. Se séparer de la médiocrité de la masse en suivant les modèles socio-culturels, paradoxalement, est une nuisance pour la société.

        Les modèles socio-culturels sont fondés sur l'émulation et les privilèges exorbitants qui découlent de parvenirs aux premières places du commerce, de l'industrie, du gouvernement, et aujourd'hui de la communication, nouveau pouvoir dangeraux et puissant.

        L'autre moyen de se séparer de la médiocrité de la masse est de chercher le principe, ainsi on se contente de peu sans exploiter personne, et les satisfactions naissent d'avoir retrouver l'ordre, qui procède lui-même de la conformité au Principe du Tao. Il n'y a pas de limites dans les satisfactions intérieures et elle ne sont pas tributaire d'un bouleversement social, d'une chute professionnelle, ou de l'accès à un grade supérieur.

        L'autonomie est la découverte du Principe lui-même, qui permet de n'être aucunement affecté par des changements provisoires qu'impose le contact avec les autres, la participation sociale, la compétitivité entre les compétences. La concurrence est bonne seulement sur le plan du commerce, où les monopoles sont sources d'abus. Sur les autres plans elle est nocive. Les êtres étant incomparables c'est  les gauchir de les forcer à se battre entre eux pour faire valoir leur savoir-faire. Plus on monte dans la hiérarchie sociale, plus le mensonge est habile, plus la malhonnêteté est discrète.

       La quête du pouvoir et la recherche de l'impunité narcissique est INFANTILE.

       Le vrai Tao  (de Natarajan) édition Interkeltia


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